Et pourquoi ?

Très chers lecteurs, merci d’être là, et de lire ces lignes.

Pourquoi ce blog ?

Parce que j’ai la chance d’être une élue. Municipale, certes, mais une élue. C’est magnifique, quand on dit ça ! Le terme « élu », ça fait chaud au cœur ! Ça veut dire plein de choses en même temps : un élu ça peut être un mec qui a des super pouvoirs, c’est Neo, quoi… C’est un mec en qui tout le monde croit, qui va changer le monde ou tout donner pour les gens pleins d’espoir qui ont voté pour lui…

Voilà, c’est tout ça et bien d’autres choses. Pour moi c’était ça, il y a un an. Je me sentais forte, investie d’une mission, pleine de reconnaissance envers ceux qui avaient mis mon nom dans une urne (enfin ceux qui ne l’avaient pas rayé, plus exactement). Car je ne prends pas à la légère cette mission là, loin s’en faut. En plus, en bonne néophyte que je suis, je mets du cœur à l’ouvrage depuis le tout début. Je donne (beaucoup) de mon temps car c’est nécessaire, je mets un point d’honneur à prendre du recul, à tout mettre en perspective en digne représentante de mes concitoyens. Je cherche, j’essaie de comprendre, je note tout ce qui peut m’être utile afin de remplir ma fonction le mieux possible.

Seulement il y a la réalité. Celle qui nous fait tomber de haut, qui nous donne parfois la nausée, qui nous laisse souvent désespérés et impuissants…

Oui, je suis conseillère municipale dans une commune rurale de 507 habitants, mais même ici, il y a la politique, les tensions, l’incompréhension, l’incommunicabilité…

Alors que j’avais rêvé de projets, de convivialité, d’esprit d’équipe, de concitoyens reconnaissants et enthousiastes, j’ai découvert que la nature humaine pouvait être le pire ennemi de la bonne volonté.

En résumé, la perspective de retrouver l’équipe en cette fin d’été m’a fait réaliser que j’avais besoin d’écrire ce que je vis (une expérience extrêmement riche et intéressante, j’en suis toujours persuadée) pour transmettre certaines choses mais aussi pour extérioriser mes émotions. Ça aide à ne pas tomber dans la frustration, non il ne faut pas… Amis lecteurs, apprentis et thérapeutes, encore merci…

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