PLU, pas PLU

Dans notre joyeuse mairie, il y a un fil rouge : c’est le PLU.

Dès la première réunion de début de campagne électorale, ce fameux PLU a été évoqué : « ce sera le plus grand chantier de ce mandat, le passage du POS (plan d’occupation des sols) en PLU (plan local d’urbanisme). Il faudra composer une équipe en charge de réfléchir aux possibles aménagements, on fera des trucs formidables, vous verrez, ce sera bien ce sera chouette… ».

La douce Mélanie était même pressentie, en tant qu’architecte, pour superviser tout cela vu qu’il ne faut rien laisser au hasard, c’est le dossier du siècle, etc, etc…

Ça c’était au début. Depuis il s’est passé un an, et quelques départs de conseillers. Le PLU a été relégué tout en bas de la pile sans qu’on comprenne pourquoi. Voyons :
-Le POS actuel sera bientôt caduc comme le prévoit la loi Alur : le 31 décembre 2015 !!
– Les coûts (énoooormes) ont été prévus dans le budget,
– Le RNU (règlement national d’urbanisme), c’est vraiment pas bien et c’est ce qui nous attend si nous n’agissons pas…

Alors, c’est quoi qui coince ? On y va, non ?

Ben non.

D’après Val, notre maire bien aimée, ce serait pure folie que d’engager des sommes folles dans la réalisation d’un tel plan puisqu’il est vaguement possible que la communauté de commune s’en charge. Mais la communauté de communes n’a pas l’air décidée, vu que les communes pourraient très bien s’en charger elles-mêmes (tic, tac, tic, tac…).

Personnellement, ça m’angoisse un peu quand ça n’avance pas. Donc je relance régulièrement, et on me répond « on attend ».

D’ailleurs notre Val a trouvé un autre os à ronger. On était beaucoup, ces dernières mois, sur la thématique du harcèlement de la part de l’asso locale, des investissements financiers que pourrait réaliser la commune, du PLU (ah non, tiens…)… Et depuis qu’elle s’est mis en tête de réunir toute la France sur notre territoire bucolique à l’occasion d’un festival du point de croix (pas tout à fait mais on n’est pas loin), rien d’autre ne compte que le point de croix.

On piétine, les gars, on piétine.

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